No flying from fate
Ceux-ci croient au destin comme un enfant de six ans croit au Père Noël. C'est une chose qui les fascine tout autant qu'elle leur fait peur. La plupart d'entre eux ont grandi dans des familles où la superstition tient une place importante et ils ont tous leurs petits rituels pour attirer la chance et repousser les mauvais esprits. Ils jettent du sel par dessus leur épaule ou touchent du bois pour conjurer le mauvais sort et possèdent un fer à cheval sur leur porte. Et les vendredis 13, ils préfèrent les passer chez eux, dans leur lit, cachés sous leur couette, et ce bien qu'ils savent parfaitement que cela ne les mettra pas à l'abri d'une éventuelle affreuse catastrophe.

Come what may
Eux se moquent totalement des superstitions et porte-bonheurs divers, tout comme des gens qui y croient. Ils ne croient pas au destin et sont persuadés d'être maîtres de leur sort, maîtres de leur vie. Si ils passent une mauvaise journée, ce n'est pas parce qu'ils se sont levés du pied gauche ou parce qu'un chat noir a traversé devant eux alors qu'ils sortaient de chez eux. Cela relève du hasard, pas du destin. Tout ce qui arrive n'est que la conséquence de choix antérieurs, et non pas le résultat d'un bon ou d'un mauvais karma. Enfin, c'est du moins ce qu'ils pensent.

Better safe than sorry
Le destin, ils ne savent pas trop quoi en penser. Les superstitions, ils connaissent, bien évidemment, ils en entendent parler depuis leur plus tendre enfance. Quand on vit en Irlande, ça ne peut de toute façon en être autrement. Mais cela ne fait pas partie de leurs priorités premières et ils ne sont pas du genre à prendre tout ce qui leur arrive comme un présage de bonne ou de mauvaise fortune. Ceci dit, ils évitent tant qu'ils le peuvent de passer sous une échelle ou encore de casser des miroirs. Autant ne pas tenter le diable, pas vrai ?