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 Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan

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Bevin Madden

Bevin Madden

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MessageSujet: Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan   Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan EmptySam 17 Mai - 22:43

Did you think I'd lay down and die ?
Nolan & Bevin

       
- Maman, sois raisonnable s’il te plaît tu dois prendre ton médicament.
- Je l’ai déjà pris celui-là je te dis !
- Mais non, tu l’as pris ce matin mais tu dois en prendre un second après le déjeuner.
- Tu es sûre ?
- Evidemment que je suis sûre, je ne te ferais pas prendre n’importe quoi n’importe comment voyons…  Allez, prends le sinon tu ne feras pas une bonne sieste et tu seras mal pour le reste de la journée.


Quelle patience, n’est-ce pas ?  Et encore, ce n’est que le début.  Je sais que la santé de maman va se dégrader très vite, on m’a assez prévenue pour que je n’en doute pas, et je ne sais toujours pas comment je vais m’en sortir dans le futur.  Quand elle refusera obstinément de prendre son traitement, quand elle ne me reconnaîtra plus et qu’elle voudra absolument sortir.  Je ne pourrai pas la surveiller 7/24, les institutions sont avares en places vacantes.  Pour le coup j’aurais aimé avoir un frère ou une soeur pour ne pas avoir à assumer ça toute seule.

Pauvre maman.  A la voir aujourd’hui on ne dirait pas mais c’est une battante, vous savez ?  Quand je suis venue la voir la dernière fois je ne me suis rendue compte de rien.  Elle était bien un peu étourdie, mais rien de grave, et puis physiquement, elle était très bien.  Quand je suis arrivée il y a quelques jours, c’est à peine si je l’ai reconnue.  Heureusement qu’elle a eu la présence d’esprit de m’appeler à la rescousse !  Au début j’ai pas mal hésité à venir, mais je me rends compte à présent que c’était la seule solution, elle ne s’en sortirait pas sans moi à ses côtés.

Pourtant quitter ma vie à New-York n’a pas été simple.  Je n’avais que de mauvais souvenirs ici à Crosshaven et en Amérique, j’avais trouvé mon équilibre.  Ma vie était sur des rails, j’avais un job que j’adorais et en plus j’étais fiancée depuis quelques mois.  Autant vous dire que j’ai hésité avant de revenir ici, mais je devais bien me rendre à l’évidence : maman avait besoin de moi, je pouvais faire mon travail de partout dans le monde, mon fiancé était aux abonnés absents 360 jours par an et ne voyait en outre aucune raison à ce que je ne vienne pas au chevet de ma mère malade.

Ca m’a fait me poser pas mal de questions tout ça.  Je me sens délaissée, on ne se voit pratiquement jamais et même quand il est là, il n’y a plus la même complicité entre nous, la même chaleur qu’avant.  Lui qui me couvait des yeux me regarde à peine et il lui est arrivé plus d’une fois de refuser de faire l’amour avec moi sous prétexte qu’il était trop fatigué.  Est-ce que c’est normal ?  Il n’a que trente cinq ans bon dieu, qu’est-ce que ça donnera dans quinze ans ?  Je me dis que c’est peut être un passage à vide, que ça ira mieux après, mais le temps passe et je ne vois aucun changement et ça me désespère.


- Tu as réfléchi pour la librairie chérie ?
- Je t’ai déjà dit que je ne pouvais pas la reprendre maman.  J’ai un métier et j’aime ce que je fais.
- Mais peut être que tu pourrais la mettre en gérance ?
- On verra.  Allez viens, c’est l’heure de ta sieste.


Après son divorce d’avec papa, maman avait décidé de reprendre son ancien métier, celui qu’elle exerçait avant ma naissance.  Elle a donc repris une petite librairie en centre-ville et elle voudrait que je prenne sa suite.  Moi ça ne me botte pas du tout.  Déjà, ça signifierait rester à Crosshaven.  Bien sûr c’est ici que je suis née, c’est un bel endroit et les choses ont énormément changé depuis mon départ.  Même Nolan O’Brien ne me regarde plus de la même manière, c’est vous dire !  Mais quand j’ai pris l’avion pour l’Europe, c’était dans l’idée de revenir dès que possible à New-York, pas de me réinstaller dans ma ville natale.  Mais au-delà de ça, je n’ai pas forcément envie de tenir une librairie, ce n’est pas une activité qui me plaît.  Difficile cependant de faire de la peine à maman alors quand elle me posait la question, je ne savais jamais trop quoi lui répondre.

J’accompagnais maman jusqu’à sa chambre et une fois sur place elle me dit d’un air entendu qu’elle n’était pas encore assez atteinte pour que j’ai besoin de la border.  Sacrée maman… Je l’embrassais et la laissais donc se débrouiller.  Je sais que sa maladie n’est pas encore assez loin pour qu’elle ait besoin de moi à ce point.  Elle peut se débrouiller et c’est vrai que tant qu’elle le peut, c’est bien qu’elle le fasse.  Pas facile d’adopter le comportement parfait.  Je revenais vers la cuisine et entreprenais de faire la vaisselle.  Je ne vais pas dire que je suis maniaque, mais j’aime l’ordre et je déteste remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui.  Je commençais à essuyer ce que je venais de laver quand on frappa à la porte.  Je me dépêchais d’aller ouvrir pour que ma mère ne risque pas de se faire réveiller par des tambourinements intempestifs et tombais nez à nez avec…


- Nolan ?


Allons-bon, il ne manquait plus que lui !  Je penchais un peu la tête et haussais un sourcil.


- Ne me dis pas que la griffe sur ton pare-choc empêche ton bolide de rouler !

       
© Grey WIND.
       
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Nolan O'Brien

Nolan O'Brien

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MessageSujet: Re: Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan   Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan EmptyDim 18 Mai - 15:48

Did you think i'd lay down and die ?
Bevin & Nolan



Nolan se réveilla d’une humeur massacrante ce matin-là. La veille, il avait revu une bande de vieux copains du lycée, plus de la moitié résidant encore entre Crosshaven et Cork. Ils s’étaient réunis dans un pub de la ville du Comté dans l’intention d’amasser pas mal de souvenirs et de remettre au goût du jour leurs bêtises d’autrefois. Sa tête était encore martelée par le whisky et le trop plein de Guinness ingurgités pendant la soirée de retrouvailles. Quand il s’aperçut dans le miroir de la salle de bain, l’architecte eut un grognement déplaisant en voyant de gros cernes marquaient son regard. Après avoir enlevé son boxer, Nolan s’engouffra sous le jet d’eau de la douche pour nettoyer vivement toutes ses imperfections redoutables qui s’amoncelaient sur ce corps. L’eau de la douche s’épuisa à l’aseptiser de tous les péchés, l’odeur insipide de l’alcool s’effaçait peu à peu. Ses mains se collèrent aux parois du carrelage, les gouttes frappaient rudement sa nuque alors que ses iris bleus visaient le sol. L’eau avait cette aspiration curative qui baptisait les corps pour absoudre les vices de ces pauvres humains. Elle avait le don de laver les imperfections pour que d’autres les remplacent et viennent s’accoler de nouveau à ces âmes aussitôt confessées. Quand il sortit enfin de la cabine, la serviette en éponge vint attraper les gouttelettes ruisselantes sur la peau rude et propre. De retour dans sa chambre, il enfila rapidement une paire de jeans et un t-shirt sombre qui fit ressortir ce regard translucide et ses mèches cuivrés encore trempées, s’égouttant par-ci  par-là. D’un balayement circulaire des yeux, il jaugea cette chambre qui avait été la sienne régulièrement il y a quelques années. S’il ne revenait pas si souvent depuis un moment déjà, Erin avait gardé cette pièce intacte. Nolan ne lui en aurait pas voulu si elle l’avait transformée en quoique ce soit d’autre d’utile, après tout c’est elle qui vivait maintenant ici et elle avait le droit d’y construire son nid et sa propre vie. Néanmoins, il lui en était fort reconnaissant et il douta que sa petite sœur puisse tirer un trait sur des lieux aussi nostalgiques. Nolan ne la connaissait que trop bien pour qu’elle puisse refuser la présence de ses frangins. Malgré la distance, ils s’appelaient régulièrement et se donnaient des nouvelles sur leur vie respective. Toujours très fortement liés, Nolan s’était toujours porté garant de ses deux petites sœurs alors qu’il avait tant attendu leurs venues étant petit.

Quand il descendit au rez-de-chaussée, il se servit une tasse de café encore fumant. Ceci exfolia et dissipa instantanément le reste du brouillard qui s’était propagé devant ses yeux dès son éveil, bien mieux que la douche. Attrapant un beignet dans un plat, il sortit de la maison et se dirigea dans l’allée en mordant férocement dans la pâtisserie. Son ventre accueillit la friandise avec honneur tellement il avait faim. C’est alors que l’évidence le frappa enfin et tout lui revint par enchantement, son humeur massacrante revint de plus belle. Il avait eu l’intention de sortir avec sa belle voiture pour aller faire un tour du côté du port mais il avait amené celle-ci au garage hier depuis l’accrochage de l’autre jour avec son ancienne voisine, Bevin Madden. Inutile de vous dire que sa belle carrosserie comptait bien plus que sa propre vie ! Cet homme ne pouvait supporter une rayure sur le beau bijou qu’il avait acquis, faisant la fortune de sa vie professionnelle. Ses prunelles se posèrent alors sur la maison d’à-côté, foudroyantes et intéressées. Si au départ, il n’avait pas voulu mêlé sa voisine et avait repoussé l’idée de revoir Bevin –elle l’avait un peu trop subjuguée la dernière fois- en cet instant-même il n’aspirait qu’à une chose : Sonner chez elle. Il s’en voulait énormément de ne pas avoir reconnu la jeune fille rondouillette de son enfance et il avait clairement été envoûté par la sublime créature apparue devant lui. Hier soir, ses collègues d’enfance avaient justement parlé de Bevin. Beaucoup avaient fusé sur les images du passé en se moquant de nouveau, cependant ils avaient admis quelle remarquable beauté elle était devenue. Nolan les soupçonnait déjà tous de regretter leurs railleries du passé, juste pour pouvoir passer un peu de temps avec la magnifique demoiselle. Oui, en effet, il le savait car, sans se l’avouer, Nolan pensait la même chose. Cependant, il était bien trop fier et trop orgueilleux pour le dire.

Quand il tapa à la porte, Bevin apparut rapidement dans l’encadrement. Nolan dut faire un effort considérable pour ne pas laisser ses yeux courir sur les jolies courbes qui se présentaient à lui. Depuis toujours, ou presque, Nolan O’Brien était réputé pour son goût envers la gente féminine, et il devait bien s’avouer qu’aujourd’hui Bevin Madden rentrait magnifiquement dans ses critères de sélection. Elle ne parut pas réellement enchantée de le voir, et l’assena directe avec cette allusion à l’accident qui avait signé leurs retrouvailles. « Bonjour Bevin. Moi aussi je suis content de te voir » sonna-t-il, à la fois piquant et rieur. « Griffe ? » Il eut un petit rire en accolant son épaule contre le chambranle de la porte. Il la reconnaissait enfin, cinglante et acerbe, comme autrefois quand elle s’adressait à lui. « Je te signale quand même que le taco dans lequel tu roulais a abîmé un pare-choc d’une valeur qui dépasserait ton tas de ferrailles ! » répondit-il, joueur. Allaient-ils recommencer sur des bases aussi houleuses qu’avant ? Pourtant cela semblait différent, cette femme venait de l’envoûter bien plus qu’il ne l’aurait fallu. Sa bouche charnue était un appel pour tous les damnés de la planète tellement elle enchantait ce grand charmeur. Ce qui lui plaisait cependant encore plus, c’était la manière effrontée qu’elle avait de vouloir l’affronter sans cesse. C’était doublement excitant. « Si tu me laissais entrer et que tu me proposais un café pour qu’on discute comme deux adultes consentants et matures ? » sourit Nolan, une remarque pleine de sous-entendus mais complètement détachés de sarcasmes. Enfin presque. Oui, il voulait qu’elle sorte de ses gonds pour la punir de l’avoir laissé en plein milieu de la route il y a quelques jours.

© Grey WIND.
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Bevin Madden

Bevin Madden

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MessageSujet: Re: Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan   Did you think i'd lay down and die ? - PV Nolan EmptyDim 18 Mai - 19:39

Did you think I'd lay down and die ?
Nolan & Bevin

       
J’ai énormément changé depuis mon départ de New-York. L’image qu’on a de soi a quoiqu’on en dise une influence énorme sur sa personnalité. L’humour était devenu un système de défense et j’avais développé un très bon sens de la répartie. Vu de l’extérieur, j’avais l’air forte, mais dès que j’étais seule, je déchargeais mes larmes qui coulaient généreusement. J’aurais tout donné pour devenir invisible, je me sentais coupable dès que je portais une fourchette à ma bouche, je me battais intérieurement contre des pulsions malsaines et la raison, sans être assez forte pour faire gagner le bon camp. Ca m’a gâché mon enfance et mon adolescence. Contrairement aux autres, je refusais obstinément d’aller à la piscine, je m’enfermais dans des vêtements trop amples, mal coupés, avec des couleurs ternes. En plus de ça je devais porter des lunettes et un appareil dentaire. Un monstre, voilà comment je me considérais, et je souffrais de trop de solitude, parce que même si certains enfants ne se moquaient pas de moi, je ne leur permettait pas de s’approcher de trop près, persuadée qu’à un moment ou à un autre, ils allaient finir eux aussi par se moquer de moi.

Il m’en aura fallu du temps pour comprendre que je pouvais changer. Je m’étais installée si confortablement dans une position de victime que je ne savais pas comment la quitter. Das un sens c’était confortable, je pouvais blâmer les autres, le destin, la société de consommation qui mettait trop en avant la malbouffe. Pas évident de se prendre en main, de décider de se battre contre soi-même. Alors j’ai commencé avec le plus simple. Pour soigner ma myopie, je me suis faite opérer. Adieu lunettes disgracieuses ! Pour l’appareil dentaire, le temps a fait son oeuvre et j’ai finalement pu l’enlever également. Mon sourire en avait été transformé, je n’avais plus les dents en avant, elles étaient parfaitement alignées à présent, et je découvrais par la même occasion que j’avais une très jolie bouche. Ensuite, j’ai fait des efforts pour le look. Je cherchais des vêtements qui m’allaient mieux et qui étaient moins informes, ça m’a donné envie de pouvoir faire mieux encore et de fil en aiguille, j’ai trouvé le courage qui me manquait et la foi nécessaire à entreprendre ce challenge qui pouvait changer ma vie.

Le résultat est là. Un rééquilibre de mon alimentation et beaucoup de sport ont sculpté ce corps parfait qui est à présent le mien. Je n’aurais pas voulu devenir une de ces femmes filiformes qui ont le corps d’une adolescente de quatorze ans. J’aime les jolies courbes, mon corps est ferme grâce aux heures passées sur les courts de tennis et à la salle de sport, j’ai le ventre parfaitement plat et ça serait mentir que de dire que je ne suis pas fière de mon superbe popotin ! Je veille toujours à le mettre en valeur, même quand je porte un jean. A chaque fois il est parfaitement coupé pour que les formes se révèlent et soient sublimées. Aujourd’hui, je ne bouge plus comme avant. Sans même que je m’en rende compte, je suis devenue dans ma façon de me mouvoir bien plus féminine. Ce n’est donc pas que mon corps qui est méconnaissable, l’impact que ça a eu sur moi toute entière est bel et bien là, il crève les yeux de ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’assister à la transformation. Je n’ai donc pas été étonnée quand Nolan O’Brien ne m’a pas reconnue. Pas plus que de sa façon de me regarder, ni de le voir débarquer aujourd’hui chez moi avec ce petit sourire de charmeur indécrottable que je lui connais si bien pour l’avoir vu l’exercer sur toutes les jolies filles de l’école. Bien entendu je lui gardais un chien de ma chienne et c’est presque par automatisme que je l’accueillais avec sarcasme.


A ce que je vois tes valeurs sont toujours aussi profondes !


Sa précieuse voiture… A croire que rien ne comptais plus que ça pour lui. De la ferraille, un amas de mécanique, de carrosserie, de peinture et de cuir. Pour moi la voiture était un moyen de se rendre d’un point A à un point B, basta. J’avais énormément de mal de comprendre ces gens qui donnaient une importance presque vitale à leur moyen de locomotion ! Un moyen de compenser un manque ? Je lui adressais une moue moqueuse sans me rendre vraiment compte de l’effet que ça pouvait lui faire et replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille, refusant de faire un drame d’une chose aussi ridicule que cet incident. Il était bien plus difficile aujourd’hui de me faire sortir de mes gonds. Je n’étais plus comme avant, peu sûre de moi et sur la défensive sans arrêt, toujours dans le besoin de me défendre de tout et de tout le monde. Bien sûr, ça ne m’empêchait pas de garder mon mordant !


Je vous en prie Monseigneur, donnez-vous la peine d’entrer dans mon humble demeure afin que nous puissions discuter des dégâts que ma charrette a provoqué à votre carrosse.


Des adultes consentants… Il vaut mieux ne pas relever je sais qu’il n’a pas dit ça de façon innocente. Je m’écarte donc du passage pour le laisser entrer en lui faisant une révérence accompagnée d’un charmant sourire. La cuisine où on s’installait était ouverte sur le salon et avait le grand avantage d’être la partie de la maison la plus éloignée de la chambre de ma mère que nous ne risquions ainsi pas de réveiller.


Comment veux-tu ton café ?


J’avais acheté à maman, grande amatrice d’arabica, une de ces machines qui moulaient le café juste avant de le passer, tasse par tasse. Comme ça elle avait toujours du café frais. J’ouvrais l’armoire au dessus de la machine et me hissais pour en sortir le paquet de grains à moudre, puis j’en versais dans le réservoir et lançais nos boissons chaudes et revenais vers la table avec du lait et du sucre, au cas où.


Ecoute, pour ta voiture tu n’as qu’à la faire réparer et me donner la facture, je me chargerai de payer les dégâts. Après tout c’est moi qui te suis rentrée dedans… Pour une fois.


Sourire en coin, je posais une tasse fumante devant lui et m’installais à mon tour à table, totalement décontractée.

       
© Grey WIND.
       
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